02 plateaux érigés tiendront toutes les promesses ; foi du président de la commission cérémonie et animation.

Les plateaux artistiques ont toujours occupé une place prépondérante dans l’organisation du FESPACO. Ils permettent de meubler les nuits après les projections et constituent des espaces de retrouvailles pour les festivaliers, mélomanes et la population.La 28e édition ne fait pas exception à la règle.

Selon Evariste Combary le président de la commission cérémonie et animation, ce sont deux plateaux artistiques qui seront érigés à Ouagadougou. L’un au niveau du camp fonctionnaire et l’autre sur l’avenue Kwame Nkrumah.

111 artistes, humoristes, chanteurs et slameurs presteront en live et en playback. Ces plateaux ont toujours été une aubaine pour les populations car ils offrent des pectacles gratuits et à ciel ouvert.

FESPACO 2023, ce sont des touches novatrices qui donnent un nouvel éclat au visage du siège avec les Noms des différents lauréats de l’étalon de Yennenga qui vous ouvrent les marches au siège du FESTIVAL.

Gervais Hien, Vice-président de la commission Communication et publication nous donne des explications sur ces innovations assez frappantes au siège.

Les marches des escaliers
« Effectivement il y a des touches novatrices au niveau du siège. Sur les marches des escaliers, on peut effectivement voir les noms des grandes figures qui ont marqué à la cinématographie africaine. C’est essentiellement les Etalons de Yennenga. Les curieux ont intérêt à venir regarder notamment la jeune génération qui ne sait pas quels sont tous ceux-là qui ont fait l’histoire du cinéma africain. »

Les Portraits muraux

« Présentement dans le hall on peut tout de suite distinguer et c’est frappant des
personnalités qui ont marqué le cinéma africain. D’une part les grands noms de l’Etalon de Yennenga que nous avions auparavant affiché sur les murs, dans les couloirs de l’institution. A l’étage, vous verrez donc sur les cadres photos Les différents Etalons. En même temps que nous leur rendons hommage, nous faisons leur promotion. Mais ce sont des cadres aussi intéressants car ce sont des souvenirs, pour tous les cinéphiles, les cinéastes. »

L’affiche de l’édition 2023
« Le visuel officiel représente la reine Sarraounia, une combattante, une guerrière
pendant la période coloniale et qui a dû faire face à l’invasion de la colonie Voulet-Chanoine. Par son courage et son gèle, elle a marqué l’histoire. Donc, aujourd’hui
il sied qu’avec le contexte dans lequel nous vivons, nous puissions effectivement
évoquer de telle figure dans la mesure où ça peut inspirer les générations actuelles face aux adversités que nous traversons, nous ne devons jamais capituler. Nous ne devons jamais baisser les bras. »

Antananarivo, de nos jours. Une nuit sombre et silencieuse. Zo est réveillé par une femme dont on ne voit pas le visage. Elle lui murmure qu’il n’a plus que la mission de ce soir à assurer et qu’ils pourront désormais être libres, sur une belle plage, ailleurs. Le lendemain, Zo rejoint son ami Paul sur une scène de crime. Les deux inspecteurs de police constatent deux morts tués par balles et des cartons numérotés pleins de billets de banque sur les lieux.

Pour éviter de payer des cérémonies de mariage trop couteuses ou des dots exorbitantes, la communauté Peulh autorise le rapt de la future fiancée. Cette tradition, le gouldé, a depuis dévié et elle est souvent proche du mariage forcé que du mariage d’amour. Premières victimes, les adolescentes.

Une nuit, tel un conte, Gift décide de raconter à Blossom son l’histoire, ce qui l’a poussé dans cette odyssée périlleuse et l’a menée à cacher sa naissance. Emportée dans le récit de sa vie, elle se met à jour et prend conscience de l’impact de ses propres mémoires sans son quotidien. Mais va-t-elle s’en émanciper?

Ressacs est une quête personnelle, une transmission générationnelle. Il s’agit du voyage hiératique d’un cinéaste dans la mémoire de son peuple.
«Je vais de Nouakchott à Tombouctou pour excaver des sables ce qu’il te faut savoir de notre histoire ensevelie…». Sous forme d’une lettre intime que le réalisateur adresse tel un testament à son fils, à travers notamment, l’histoire des Kel Ansar – tribu suzeraine dans la région de Tombouctou, dont l’auteur est issu. Le film raconte la résistance et la culture touarègues.

Depuis un demi-siècle, les éleveurs et agriculteurs de la zone de l’office du Niger au Mali, vivent l’enfer dû au partage de terre. Plus de vingt ans aujourd’hui après la restructuration du système agricole de la région, tout laisse place au changement climatique qui continue d’alimenter l’expansion de cet enfer terrestre.

Banel et Adama vivent dans un petit village éloigné au Nord du Sénégal. Du monde, ils ne connaissent que ça. En dehors, rien n’existe. Ce sont des êtres exceptionnels, comme tombés du ciel, et destinés à s’aimer d’un amour idéal. Mais si un grand feu brûle dans tout leur être, l’amour qui unit ce couple va être mis à rude épreuve par les conventions de la communauté.
Parce que là où ils vivent, il n’y a pas de place pour les passions, et encore moins pour le chaos.