Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) est un des plus grands festivals de cinéma africain. Sa 26è édition marquera ses 50 ans d’existence. Il se déroule tous les deux ans à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
En dehors de l’organisation du festival en lui-même, l’établissement public responsable du FESPACO a également comme rôle d’organiser des projections à but non lucratif en direction des zones rurales en partenariat avec les ONG, les associations, les écoles et autres institutions publiques et privées ; de promouvoir le cinéma africain dans les festivals internationaux et d’organiser diverses manifestations autour du cinéma.
Le festival a été créé en 1969 à Ouagadougou à l’initiative d’un groupe de cinéphiles, dont notamment François Bassolet, Claude Prieux (Directeur du Centre culturel Franco-Voltaïque) et Alimata Salembéré qui en a été la première présidente en 1969 et 1970. À l’époque, le pays était dénué de structures cinématographiques et la population voltaïque n’avait pas accès aux productions africaines de plus en plus nombreuses. Les initiateurs souhaitaient donc que, par l’intermédiaire de ce festival, les populations puissent enfin voir les films de leur propre continent.
L’objectif du festival est de :
Forme dynamique, roquette prête à s’envoler vers la victoire. C’est ainsi que le décrit l’artiste qui l’a conçu. Ce monument qui a été bâti en 1987 symbolise les outils de travail des cinéastes : objectifs de caméra, bobines de films, zooms et téléobjectifs. Le monument a été érigé dans le but de rendre hommage aux cinéastes.
La libation organisée à chaque FESPACO (selon la tradition africaine) au pied du monument, est une occasion d’honorer les ancêtres et de demander leur bénédiction. Une occasion également d’honorer ceux qui ne sont plus et qui ont œuvré positivement pour le cinéma africain.